Marie de Saint-Romans-lès-Melle, commune situé dans les Deux-Sèvre (79)

Saint Romans lès Melle, au cœur du pays mellois, est situé à 30 km au Sud Ouest de Niort dans les Deux-Sèvres.

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Patrimoine culturel

Les articles: 

        *L'Église    *Le Temple   *Les Lavoirs   *Les Puits   *Les Ponts en pierre 

        *Le Monument aux Morts    * Liste des Morts pour la France  * Dates calendrier des cérémonies 

         *La Croix de Calvaire     *Le Couvent

L'ÉGLISE:

A l'écart du bourg, dans un environnement bucolique, petite rivière, vieux lavoir, bois, cimetière à flanc de coteau, vieille maison (ancien presbytère), se trouve l'église de Saint-Romans-Lès-Melle. Afin de s'adapter au terrain, son chevet est orienté au sud.

Pour sa datation, peu de renseignements nous sont parvenus. Dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint-Cyprien de Poitiers (935-1155), nous trouvons une donation effectuée au 11em siècle par Thibaud Bucca, seigneur de Melle, de l'église de Saint-Romans.

Dans le courant du 12em siècle, une seconde reconstruction par la datation de deux inscriptions sur la façade.

La façade est très sobre, dont les chapiteaux s'ornent soit de feuillage soit de gros masques dont l'un englouti sa colonne (engoulant). Mais à Saint-Romans, le sculpteur au lieu de placer ses motifs sur un même chapiteau ou 2 chapiteaux distincts, a su exploiter l'espace entre les deux. Du côté sud du portail, un lion placé sur le mûr s'approche d'une tête humaine. Dans plusieurs églises situées dans les environs de St Romans, nous trouvons les mêmes thèmes de sculptures (ex: Périgné).

A l'extérieur, nous trouvons des pierres gravées de marques lapidaires, des V, des demi-cercles sécants, des fleurs de lys, des flêches, des A surmontés d'une barre.

Au milieu du 15em siècle, après la fin de la guerre de 100 ans, s'ouvrent de nombreux chantiers de reconstruction ou de restauration. De cette époque, date la massive tour polygonale abritant l'escalier à vis menant au clocher, ornée de ses archères sur les 3 faces. Au linteau de la porte, un blason avec une croix entre 3 coquilles, référence au pélérinage à Saint Jacques de Compostelle, dont l'une des routes traverse le Mellois.

Peut-être de cette époque, datent les deux blasons de la famille de Poix au contrefort plat de la façade, l'un pour Jean de Poix, l'autre pour Jeanne de Poix, sa fille, dont le logis est tout proche. Cette famille a peut être aidé financièrement les travaux et pour les remercier à t-on posé sur la façade leurs armoiries.

Nous entrons dans cette église en descendant  quelques marches (comme pour beaucoup d'églises romanes), nous apercevons une nef unique qui nous mène vers le choeur.

A gauche du choeur, a été bâtie une chapelle seigneuriale, Sainte Catherine, dans laquelle se trouve les armoiries de Hugues-Jérôme de Champagne et de son épouse Françoise Madeleine de Champagne de Suze, gravées en 1720, seigneur de Saint-Romans et propriétaires du logis.

Dans la nef, remarquons la différence entre les baies du mûr de droite, régulières entre chaque pilastre et celles du mûr de gauche: d'abord géminées, puis sous forme de niche avec la statue de Sainte Thérèse, trace d'une porte visible de l'extérieur, et enfin une baie gothique.

Le long du mûr, nous trouvons la trace de murets (presque au niveau du sol actuel), qui servaient de banquettes aux pauvres au Moyen âge. A Melle, dans l'église Saint Hilaire, on retrouve ces bancs de pierre. Lors de la dernière restauration en 1972, a été découvert des traces sur les mûrs, de litres funéraires (bandeau noir en peinture ou tissu pour y déposer les blasons des défunts enterrés dans l'église) et traces d'étoiles peintes en rouge. Suite à cette restauration par les habitants de Saint-Romans, l'église fut classée monument historique en 1977. 

Les dalles funéraires de deux fermiers généraux ont été incrustées dans le mûr lors d'une réfection de l'église, courant du 20em siècle, ainsi qu'une partie du dallage. Il y a celle de François Allain, de la Baronnie de Saint Romans décédé le 21 12 1734 et la seconde concerne Daniel François Chabot décédé le 09 01 1752 (le mot baronnie a été bûché, sur les deux plaques, probablement à la révolution).

A droite, un petit personnage nous salue, sculpté sous une marche en pierre de l'escalier d'accès au clocher.

A gauche, percement d'une fenêtre en vis à vis de l'escalier qui doit dater de la reconstruction du 15em.

L"entrée du choeur présente un fort dévers, on y accède par trois marches. A gauche, le chapiteau présente un décor de feuillage et celui de droite un décor de nids d'abeilles. La voûte est en cul de four. 

Dans le fond du choeur, au sol, nous trouvons peut être l'autel primitif roman. Sur cette pierre nous trouvons trace au centre d'une grande croix et quatre petites croix aux angles (croix de consécration).

Eléments protégés :
Eglise (cad. B 331) : classement par arrêté du 25 mars 1977

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LE TEMPLE:

Pour faire suite à une délibération du conseil municipal du 27 mars 1843 sous la présidence du maire, Pierre Ernest Chabot, aussi mèdecin, il fut décidé la construction d'un temple au milieu du village à une extrémité du champ de foire. Le montant du devis était de 5072,23 francs, financé par la commune et l'état. L'architecte, concepteur des plans et devis était Bernard Gurs qui assurait aussi la surveillance et l'avancement des travaux.. Baptiste Rossipon est l'entrepreneur, demeurant à Melle. La construction dura de 1844 à 1846. La réception des travaux se fit le 28 mars 1846, l'inauguration eut lieu le 12 avril 1846, jour de Pâques mais les travaux furent réellement terminés le 26 juin 1846.. Ce temple devait servir aux communes de Saint-Romans, Mazières, Paizay-le-Tort, Brioux et Périgné. Il fait partie de la douzaine d'oratoires protestants construits dans le second quart du 19e siècle dans quelques villages du Mellois. Construit sur un plan rectangulaire, l'espace intérieur est éclairé par 4 baies en plein cintre et la toiture est en longs pans couverts de tuiles canal. Aucun texte biblique sur les mûrs intérieurs, contrairement au temple de Melle, dallage pierre au sol, 4 marches en pierre pour l'accès à une porte d'entrée double en bois avec une imposte vitrée en plein cintre, une porte en façade arrière, sa chaire en bois face à l'entrée où montait le pasteur qui officiait et assurait prédication ou sermon, la table de communion avec la bible, des bancs alignés, sont quelques unes des particularités de ce lieu de culte. Depuis 1846 il y eut quelques réparations, en 1889, 1902 (charpente, plafond),avec l'aide des communes de Paizay le Tort et Mazières. Puis en 1938 (menuiseries), 1971 (suppression du mûr entourant le temple), 1973 (menuiseries, révision de la couverture, peintures extérieures), 1986 (réalisation d'un conduit de fumée en boisseaux et récupération d'un poële à Mazout pour le chauffage), travaux financés en commun avec Mazières au prorata du nombre d'habitants. Depuis les années 2000, travaux de crépissage, toiture, couverture, menuiseries, et rampe béton d'accès avec rambarde métallique afin de respecter les normes européennes pour les personnes à mobilité réduite. 

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LES LAVOIRS:

Les lavoirs ont évolué au fil du temps, passant au 19e siècle d'un équipement prioritaire pour une utilisation massive voulu par l'état, à du patrimoine national à conserver et à restaurer pour la mémoire de notre passé. Beaucoup de nos lavoirs ont vu le jour après la catastrophe épidémique de choléra de 1849. Les communes à cette époque reçurent des aides afin de se doter d'un lavoir public. Une loi du 3 février 1854 par l'Assemblée Nationale vote un crédit de 600.000 francs, destiné à construire des édifices, car promouvoir une hygiène plus rigoureuse demandait des lavages plus fréquents, avec un meilleur confort pour les laveuses, conférant au linge le rôle de vecteur de santé physique, morale et de pureté. Après quoi le lavoir est resté l'outil incontournable relatif à la propreté jusque dans les années 1960.

Sur la commune de Saint-Romans, nous avons 5 lavoirs publics dont 3 sont couverts. Ces lavoirs sont tous dans des parties basses de la commune, et il faut imaginer les descentes au lavoir avec du linge sec, et les remontées du lavoir avec le linge mouillé et plus lourd. Certaines femmes y allaient avec une brouette et le fils pouvait aider en accrochant une corde et en tirant (récit d'un ancien qui expliquait ce stratagème pour monter la venelle aux rats et rejoindre La Garenne).

Lavoir place de l'église:

Situé à moins d'une centaine de mètres de l'église romane, ce lavoir couvert est construit sur un ruisseau venant des sources de Font-Maye. Il était appelé "le lavoir de la cure", même si les lavandières pouvaient venir du bourg ou de la Garenne.Le bassin est cimenté, avec ossature bois, charpente bois, bardage bois sur 1 côté et tuiles canal. Un muret en pierres protége du vent d'est..Sur le plan cadastral Napoléonien datant de 1832, l'emplacement de ce lavoir est représenté, sans qu'il y soit noté "lavoir". Diverses réparations en 1909, 1938, 1978, et 1985.

 

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Lavoir de Font-Maye:

Ce lavoir couvert est situé au sud du lieu dit de Pompérain, dans les bois de Font-Maye. Il est alimenté par des sources. Dallage en pierre, pourrait dater du 3em quart du 19e siècle. Murets pierres sur 2 côtés, poteaux et charpentes bois, couverture tuiles canal, et bardage bois refaits en 2005 et 2006. Il n'est pas représenté sur le plan cadastral Napoléonien de 1832. Divers travaux en 1910, 1920 suite à la chute de 2 noyers.

Sur Negressauve, La Brousse, Pompérain, il n'y avait pas de lieu pour laver le linge et les personnes devaient aller à Font-Maye pour y faire la lessive. Le plus dur était le retour, au départ de Font-Maye où il y a une petite côte avec des pierres glissantes.(récits d'anciens).

 

 

 

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Lavoir d'Étrochon:

Le grand lavoir couvert des Roches, se trouve au sud-est du village d'Étrochon, alimenté par 2 sources, dont une maçonnée, pourrait dater du 1er quart du 20e siècle (non représenté sur le plan cadastral Napoléonien de 1832). Dallage en pierres, il est bien protégé du vent par 3 murets en pierres. Ossature poteaux et charpentes bois, couverture en tuiles canal. Divers travaux en 1909, 1910, 1985, 1989.

 

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Lavoir des Vallées:

Ce lavoir non couvert est situé sur la gauche avant d'arriver dans ce village. Il est de petite dimension, dallage en pierre et alimenté par une source. L'emplacement est représenté sur le plan cadastral Napoléonien de 1832. Pourrait dater du 18e siècle. 

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Lavoir proche du moulin du Grand-Siaume:

 Ce lavoir découvert est le plus petit de notre commune, il est situé à proximité du moulin du Grand-Siaume et est alimenté par une source. Il pourrait dater du 18e siècle.

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LES PUITS:

Avant que l'eau courante arrive aux robinets de nos maisons, les eaux des puits et des sources étaient utilisées pour boire, pour les cuissons, pour laver et se laver, pour faire boire les animaux.

Puits sur le bourg:

Ce puit communal situé sur la place du champ de foire a été creusé en 1831 par Louis David, maçon à Loizé. Son eau fût utilisée par la pannification pour fabriquer le pain jusqu'à l'arrivée de l'eau courante.

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Puits à Negressauve:

Puits muni d'un volant cranté, pourrait dater du 20e siècle.

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Puits à la Brousse:

 

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 Puits à Étrochon: Le village d'Étrochon est équipé de 2 puits communs, 1 antérieur à 1832, l'autre postérieur à cette date.

 LES PONTS EN PIERRE:

Saint-Romans-Lès-Melle possède 2 ponts en pierre fait de tabliers en pierres plates reposant sur des pierres posées verticalement.

Ce sont des passerelles qui permettaient de traverser la Béronne sans se mouiller les pieds.

Les dates de construction ne sont pas connues, sont-ils des ponts romains, gués Gallo-romains, des passerelles médiévales, datent-ils du Moyen-age ou sont-ils plus récents. 

 Le pont de Mougnon:

 

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Les agriculteurs venant de Mazières avec leurs bestiaux pour les foires de Saint-Romans, pouvaient traverser la Béronne au sec, laissant leurs veaux, vaches, boeufs, anes ou baudets se mouiller les pattes.

Facile à traverser quand il n'y avait pas de crue, mais celà devait être bien plus compliqué les hivers ou lors de crues car l'eau pouvait facilement recouvrir le pont de pierre et le courrant pouvait être dangereux et il était alors necessaire de faire un long détour pour rejoindre la foire de Saint-Romans.

Le pont des Vallées:

 

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 Ce pont servait aux agriculteurs des Vallées pour traverser la Béronne et leur permetait de rejoindre un chemin déservant leurs champs.

LE MONUMENT AUX MORTS:           

C'est la loi du 2 Juillet 1915, qui crée la mention "Mort pour la France", que l'administration inscrit sur l'acte de décès du soldat tué à l'ennemi. Cette mention contribue à codifier la commémoration d'une mort glorieuse au " Champ d'Honneur", dans une valeur juridique que viendra concrétiser le diplôme "Aux Morts de la Grande Guerre, la Patrie Reconnaissante".

Le Monument aux morts de Saint-Romans-les-Melle a été érigé en 1921 par Benjamin Tribot, entrepreneur de Maçonnerie, et tailleur de pierre demeurant sur le bourg dans ce village et qui a été choisi par le Conseil.. Mais avant celà : 

- 19 Décembre 1915 Loi sur la mise en oeuvre de sépultures perpétuelles entretenues aux frais de l'État pour les soldats Morts pour la France.

- 11 Aout 1919 Le Conseil Municipal examine le projet d'un monument qui serait élévé sur la place publique pour honorer les soldats de Saint-Romans, Morts pour la France, au cours de la guerre 1914-1918. L'entrepreneur est prié de fournir un devis sur lequel le conseil pourra statuer lors de sa prochaine réunion.

- 25 Octobre 1919 Loi dite "loi sur la commémoration et la glorification des Morts pour la France" fixe notamment les modalités d'attribution par l'État

d'une éventuelle subvention variant de 4 à 25 % du montant global du coût du monument.

L'entrepreneur a proposé une forme d'obélisque à 4 côtés sur une base carrée, et une pointe pyramidale. Sa verticabilité représente l'essor de l'âme vers le ciel après la mort. Elle présente aussi la qualité que sur ces 4 faces on puisse y inscrire les noms des défunts. Cette forme fut souvent utilisée dans de nombreuses communes, mais c'est son prix modique qui l'a fait choisir par la plupart. L'emplacement prévu serait le centre de la place publique, endroit souvent choisi comme d'autres:  à côté de la Mairie, de l'école, de l'église, du cimetière.

- 9 Novembre 1919 Le Conseil examine les plans et devis présentés par Mr Tribot. Le devis s'élève à 5018 francs. Plans et devis sont approuvé et adressés à la préfecture pour être soumis à l'approbation de l'autorité compétente et à l'avis de la commission spéciale. La commune emprunterait 1800 fr, le reste de la somme proviendrait d'une souscription publique (2096 fr) et de 1122 fr attribué à la commune sur les fonds de l'État. Le Conseil prie le Préfet de vouloir renvoyer le plus tôt possible les pièces et documents afin que les travaux puissent commencer.

- Le 10 Mai 1920 Une circulaire du Ministère de l'Intérieur envoyée aux Préfets de tous les départements, précise "pour conseiller et guider la municipalité, je vous prie de bien vouloir réunir au chef lieu de votre département, une commission chargée d'examiner les projets présentés".

Cette commission, dans les Deux-Sèvres, composée de l'Architecte départemental, d'enseignants et de personnes qualifiées dans les arts décoratifs, rectifia le projet proposé par Saint-Romans-les-Melle. 

- 1 Novembre 1920 Pour fêter l'anniversaire de l'Armnistice et le 50eme anniversaire de la République, le Conseil décide que le 11 Novembre, on tirera le canon, un bal public sera organisé, les habitants sont invités à pavoiser. Le Conseil regrette que le retard inexplicable apporté par l'administration supérieure à l'érection du Monument aux Morts pour la Patrie, le prive d'organiser pour cette fête une manifestation qui en aurait réhaussé l'éclat.

- 9 Janvier 1921 Les délibérations du 09 Novembre 1919 et 20 Juin 1920, décidaient de contracter un emprunt, mais le Receveur Municipal informa que le conseil a en caisse, depuis Septembre 1920, la somme de 3780 fr, à sa disposition. Demande faite au Préfet d'en prélever la somme de 2805fr pour l'érection du Monument projeté et de na pas faire d'emprunt. Depuis l'établissement du devis de Novembre 1919, il y a eut modification des prix des matériaux et de la main d'oeuvre. Majoration de 1005 fr. Majoration acceptée par le Conseil.

- 30 Octobre 1921 inauguration à 14h en présence du Sous-Préfet de Melle qui présidera la cérémonie et de Mr Deschamps, député. Sur une face, on peut lire en lettres d'or sur fond blanc, "Honneur aux glorieux enfants de Saint-Romans Morts pour la France" " 1914 - 1918". Surmonté d'une palme, symbole de la paix.

Sur un côté du Monument les noms des Morts pour la France : Nourrigeon Raymond, Berthonnière Louis, Nicolas Émile, Martinet Paul, Magneron Léandre 1914, Paillaud Édouard, Hipeau Robert, Dubreuil René, Meunier Julien 1915.

Sur un autre côté du Monument les noms des Morts pour la France : Proust Albert, Bonmort Adolphe 1915, Martin Amon, Arnault Albert, Grolleau Eugène, Billaud Gabriel, Quintard Abel 1916, Tribot Gaston 1917. (le nom de Tribon Pierre tué en 1917, fut rajouté avant la cérémonie du 11 Novembre 2013, et dévoilé devant sa famille ce jour-là). Ce qui fait au total 18 jeunes gens Morts pour la France dans ce conflit de guerre de 1914 à 1918.

- 15 Juillet 1922 L'État attribue aux préfets toutes compétences pour statuer sur l'érection de Monuments aux Morts. (mais celui de Saint-Romans-les-Melle est construit déjà depuis plus de 6 mois).

- 24 Novembre 1922 Loi fixant au 11 Novembre de chaque année la date de commémoration de la Victoire et de la paix et déclarant ce jour férié. 

Ensuite le Monument aux Morts fut utilisé afin d'y inscrire les noms des Morts pour la France de la guerre 1939-1945.

- 14 Octobre 1945 Plaque commémorative des victimes de la guerre 1939 - 1945 fixée sur la face non inscrite restant sur le Monument aux Morts.

- 11 Novembre 1945 Inauguration de la plaque commémorative avec 3 noms des Morts pour la France: Mérigeau Adolphe, Couturier Eugène, Meunier Albert et la date 1940.

Ensuite le Monument aux Morts fut utilisé pour y inscrire les noms des Morts pour la France de la guerre d'Algérie.

- en-dessous de la liste des noms des Morts pour la France de 1939 -1945 sera noté le nom de Champeau Raymond et la date 1959.

- 20 Février 1978 Le Maire propose, soit de déposer définitivement la grille entourant le Monument aux Morts, soit de l'entretenir de façon régulière. Le Conseil décide de conserver la grille et d'y faire exécuter des travaux de peinture.

- 09 Octobre 1981 Invitation de l'ENSOA de Saint-Maixent pour le 11 Novembre.

- 11 Novembre 1981 Pour commémorer le 63eme anniversaire de l'Armistice de la guerre 1914 -1918, les ENSOA avaient tenu à participer à la cérémonie avec 120 jeunes appelés du contingent 81-10 qui venaient d'effectuer une marche de 20 km dans la nuit, et qui étaient présentés au drapeau de leur unité devant une nombreuse assistance et des personnalités suivantes: MM Gaillard, député maire de Niort, Rouaze, préfet des Deux-Sèvres, Billard, conseiller général et maire de Celles sur Belle, etc.....Cette cérémonie empreinte de grande solennité devait également permettre au colonel Raymond de décorer 8 anciens combattants de la médaille militaire.

- 07 Avril 1983 Remplacement des 4 drapeaux volés sur le Monument aux Morts. ( après la cérémonie du 14 Juillet 2006, 1 drapeau fut également volé, même chose en juillet 2018, 1 drapeau fut volé avant la finale de la coupe du Monde de football entre la France et la Croatie à Moscou. Drapeau ramené dans la nuit du 20 au 21 avec un petit mot d'excuse car la France venait de gagner 4 à 2).

- 13 Janvier 2014 La grille entourant le Monument aux Morts est enlevée. Des supports pour les drapeaux sont fabriqués.

 

Liste des "MORTS POUR LA FRANCE" inscrits sur le Monument aux Morts:

"Honneur aux glorieux enfants de Saint-Romans

               Morts pour la France"

            Guerre 1914 - 1918 

- ARNAULT Albert Léopold 1887 1916

- BERTHONNIÈRE Louis 1890 1914

- BILLAUD Gabriel Eugène 1887 1916

- BONMORT Adolphe 1795 1916

- DUBREUIL René 1893 1915

- GROLLEAU Eugène 1876 1916

- HIPEAU Robert Alexandre 1888 1915

- MAGNERON Léandre 1874 1915

- MARTIN Amon 1894 1916

- MARTINET Paul 1888 1914

- MEUNIER Julien 1879 1915

- NICOLAS Émile 1888 1914

- NOURIGEON Raymond 1893 1914

- PAILLAUD Edmond 1892 1915

- PROUST Auguste 1893 1915

- QUINTARD Abel 1878 1916

- TRIBON Pierre 1876 1916

- TRIBOT Gaston 1896 1917

         Guerre 1939 - 1945   

- COUTURIER Eugène 1908 1940

- MÉRIGEAU Adolphe Charles 1908 1940

- MEUNIER Albert 1915 1940

             Guerre d'Algérie         

- CHAMPEAU Raymond 1928 1959

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Dates du calendrier officiel des cérémonies et pavoisement:

-11 Mars Journée nationale d'hommage aux victimes du terrorisme  décret n° 2019-1148 du 7 Novembre 2019)

- 19 Mars Journée Nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'AFN

 (jour anniversaire du cessez-le- feu en Algérie). Loi n°2012-1361 du 6 Décembre 2012. JO 285 du 7 Décembre 2012

- Dernier dimanche d'Avril Journée Nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation.

Loi n° 54-415 du 14 Avril 1954. JO 15-04-1954 p3642

- 8 Mai   Commémoration de la Victoire 8 Mai 1945. Application de la loi 81-893 du 2 Octobre 1981.

JO du 3/10/1981  page 02698

- 27 Mai     Journée Nationale de la Résistance. loi 2013-642 du 19/07/2013. JO 20 / 07 / 2013

- 8 Juin (ou le dimanche suivant selon les communes) Journée Nationale d'hommage aux Morts pour la France en Indochine 

Décret n°2005-547 du 26 Mai 2005. NOR DEF D0500643D. JO du 27/05/2005  texte n°74 page 9218

- 18 Juin   Commémoration de l'Appel du 18 Juin. Décret n° 2006-313 du 10 Mars 2006. NOR DEFD0600178D.

JO du 19 / 03 / 2006 texte n° 2  page 4142

- 14 Juillet   Fête Nationale. loi du 6 Juillet 1880

- 16 Juillet (si c'est un dimanche ou le dimanche suivant)   Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites

 de l'État Français et d'hommage aux "Justes" de France.

Décret n° 2002-994 du 11 Juillet 2002 portant application de la loi n° 2000-644 du 10 Juillet 2000

- 25 Septembre (ou dimanche suivant selon les communes). Hommage aux anciens membres des troupes supplétives (Harkis). 

Décret du 31 Mars 2003   NOR DEFM0301195D  JO du 02/04/2003 page 5788

- 11 Novembre  Armistice du 11/11/1918   loi du 21 Octobre 1922

- 5 Décembre (ou dimanche suivant selon les communes) Journée nationale d'hommage "aux Morts pour la France" pendant les combats AFN.

Décret n° 2003-925 du 28 Septembre 2003. NOR DEFM0302085D. JO.du 28 / 09 / 2003 page 16584

 

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La Croix de Mission ou Calvaire, Rue de la Cidrerie:

Le Golgotha ou mont du Calvaire, nommé aussi "Lieu du Crâne", était une colline située dans l'antiquité à l'extérieur de Jérusalem, sur laquelle les Romains attachaient les condamnés à mort sur une "crux commissa" en forme de T. Il est connu pour être le lieu où Jésus a été exécuté d'après les évangiles. En pays Mellois, cette représentation est une croix dressée sur un socle. Le calvaire représente Jésus en Croix, il rappelle la mort du Christ.

Le 18 Janvier 1934, dans le journal, La Croix, le père Melscoët, prêtre de la paroisse, précisait qu'il n'avait pas de budget, mais que le mois suivant un prêtre de passage organiserait une grande mission, et que si les lecteurs de cet article l'aidait, il en fixerait le souvenir par un calvaire. La famille Rabany met un terrain à la disponibilité de la paroisse.

Le Dimanche 4 Mars 1934, dés 9h du matin, une troupe de scouts de St Maixent débarque de son autobus, établit un campement dans le pré de Mr Rabany, plante un mat et hisse un fanion tricolore. A 10h30, ils chanteront lors de la messe à l'église. A 14h30, les abords de l'église se couvrent de monde, un autobus fait la navette entre Melle et St Romans. A 15h, les vêpres commencent, chantées en faux-bourdon par les élèves de l'institution St Joseph de Melle. M. L'abbé Chauvin, Supérieur, préside les vêpres, M. l'Archiprêtre et M. le Doyen de Brioux, à ses côtés. On voit dans le choeur, MM. les curés de St Génard, de Périgné, de Chey, les révérends pères Vergez, Labialle, Le Gloanic. A 15h30 le Christ en fonte reposant sur un brancard recouvert de pourpre et de roses, porté par quatre Chrétiens fidèles: MM. Rabany René, Charles Joulain, Chotard, Raymond Martin, sort de l'église. Les scouts sur deux rangs font de leurs bâtons un arc de triomphe où s'engagent les porteurs. La procession se forme, précédée de la croix, les scouts font escorte sur chaque côté, les dames suivent sur deux rangs qui s'allongent indéfiniment, suivis des hommes très nombreux et le clergé ferme la marche.. Un feu de salve des hommes de Saint-Romans éclate ( les tireurs sont MM. Bernard, Vallet, Gabriel Joulain, Hubert Proust, Charles Tribot, Louis Pain, Bergeronneau, Donizeau, Adrien Nocquet), les tambours et les clairons du patronage de Melle sonnent "Aux Champs". Puis solennellement, on se dirige vers le lieu de l'érection de la croix.

A mi-chemin, une nouvelle salve éclate, les clairons sonnent. Et l'on arrive sur le lieu, au milieu des chants et des sonneries. Le Christ aussitôt déposé, M. Goursault, de Melle, s'empresse avec ses aides, au milieu d'un silence poignant, de le fixer sur la croix de bois. Les rivets sont placés, les marteaux frappent, puis la croix est élevée sur son socle. M. l'Archiprêtre entonne alors les formules de la bénédiction et asperge la Croix, puis un feu de salve nourrie éclate, les tambours battent, les clairons sonnent. Les scouts, sur deux rangs face à la Croix, donnent leur chant émouvant de la promesse de leur amour à Jésus-Christ. Puis le Pére Vergez donne son sermon. Instants inoubliables. La fête se termine par la distribution des souvenirs de Mission.

Le lendemain, à Melle, à Saint-Romans, ce n'était plus qu'un bruit: on ne parlait que de la fête de Saint-Romans. La foule présente a été évaluée au moins à 1500 personnes. Ce qui a frappé le plus les gens de Melle, c'est le grand nombre d'hommes présents à la cérémonie. "Jamais, disait-on, on n'en avait tant vu, même à Melle, à une manifestation religieuse". 

En 1991, la croix de bois fut enlevée, remplacée par une croix en béton et le Christ fut fixé sur son nouveau support..    

     Père Kerboul 1935

CALVAIRE                                             calvaire2.jpg

 

 Le Couvent:                   

1832: Sur le plan cadastral Napoléonien nous voyons des bâtiments qui ne correspondent pas du tout aux bâtiments actuels. Une métairie existe alors.

1858: Démolition des bâtiments existant et construction de nouveaux bâtiments par M. Bizard Antoine, Architecte Mellois, à la demande du Père curé de Saint-Romans: Jardonnet Charles Auguste. (date de 1858 inscrite sur la clef de l'arcade latérale droite de la galerie du rez-de-chaussée).

1866: Acquisition par la congrégation du Saint et Immaculé Coeur de Marie (de Niort), pour y installer une école privée de filles, qui fonctionnera jusque vers 1905. Le costume des Soeurs du Saint et Immaculé Coeur de Marie est simple et d'étoffe commune. Il consiste en une robe noire avec pélerine noire, à laquelle est attaché un crucifix; une coiffe blanche recouverte d'un voile noir; pend un cordon bleu du côté droit auquel est suspendu un chapelet de sept dizaines. Dés 1856, 3 Soeurs étaient enseignantes sur Saint Romans et nous en retrouvons toujours 3 en 1866 sur les recensements.

1951: la dernière soeur présente à Saint-Romans, a rejoint la maison mère à Niort. Les deux autres avec qui elle vivait sont décédées vers 1950.

1952 Aout : Arrivée de la congrégation des Servantes de l'Agneau de Dieu. (congrégation fondée en 1945 à Brest). Le 15 Aout, la responsable Soeur Marguerite Marie arrive à vélo de Brioux, où les soeurs étaient déjà depuis 1949. C'est avec le "prêtre diocésain" que le père fondateur de cette congrégation, le révérend Père Jésuite René Marie de la Chevasnerie, ont sillonné les alentours à la recherche d'une maison et il choisit celle de Saint-Romans laissée vacante par les Soeurs de la Congrégation des filles du Saint et Immaculé Coeur de Marie. Là pourrait vivre une communauté de Soeurs bien portantes et handicapées avec un témoignage de vie, de prière et d'adoration et ayant un rythme de vie plus contemplatif.

Cependant cette maison demandait certains travaux pour accueillir les Soeurs. Un certain nombre de personnes et d'artisans du pays se sont mis à l'ouvrage. Le père fondateur baptisa la maison " Notre Dame de Consolation". Les soeurs non voyantes peuvent travailler le rotin, vannerie, d'autres s'occupent du jardin, tricot, couture, etc...Le jardin et l'élevage des lapins, poulets contribuent à faire vivre la communauté.

Baptême de la cloche. Marie-Jean est baptisée le 14 Décembre, par le Révérend Père Le Dortz, Archiprêtre de Melle. La marraine est: Marie-Geneviève de la Coste Messelière et le parrain est Jean Rabany.

1953-1954: La communauté compte 15 Soeurs. Chaque mois, elles assurent l'envoi des bulletins des paroisses du Doyenné. Peu à peu la population demande des services: visite aux malades, catéchisme, animation de la liturgie.

Création et mise en place du vitrail dans la chapelle. Financé par Mlle Anne-Marie Clais, talent artistique de Mme Franziska Wyss. Seule une contemplation prolongée de l'ouvrage, avec la variété des formes du verre taillé et de leurs couleurs très pures peut permettre d'en saisir la beauté. Les lettres AMA en haut du vitrail sont les initiales de la devise des Servantes de l'Agneau de Dieu  "Ad Majorem Amorem" (pour un amour toujours plus grand).

1965: Les Soeurs mettent leurs énergies pour assurer la vie de la communauté mais cela ne suffit pas.

1953-1989: Avec le Père Constant, curé de la paroisse, l'idée de kermesse le 15 Août a pris naissance pour permettre la vie de la communauté. Cette heureuse initiative a permis le rassemblement de la population avec grande joie, liesse des chars fabriqués dans chaque village. La dernière kermesse aura lieu le 15 Août 1988.

1958: Création de l'association de bienfaisance déclarée à la préfecture.

1967-1969: La communauté doit vivre et les diverses activités sont encore insuffisantes. Mme Birauchau, amie des Soeurs propose de consacrer ses revenus à la création d'un lieu d'accueil de 4 chambres, d'où l'origine de l'accueil des personnes agées.

1970: L'agrandissement est construit. C'est une ouverture pour la maison et un nouveau style de présence et de relations avec le village. Une prise de conscience du milieu environnant qui se modifie par l'apport des nouvelles familles. Passage d'une vie semi contemplative à une vie plus active pour ces Soeurs.

1973: Début de l'embauche de salariés pour faire face à l'afflux de personnes agées, dont le dévouement, la compétence permettent l'accueil de personnes agées de plus en plus dépendantes, réclamant des soins attentifs et un accompagnement jour et nuit jusqu'à l'ultime départ. Les médecins du secteur, le centre de soins de Brioux, les infirmières de Melle, les Kinés apportent un soutien compétent et régulier à l'équipe sur place.

1976: La maison devient trop petite pour accueillir les groupes d'où la mise à disposition par l'évêché du presbytère devenu vacant. C'est aussi pour les Soeurs, plus libérées des tâches ménagères, l'occasion de s'insérer davantage dans la vie pastorale, les mouvements et divers groupes de personnes handicapées, etc....

La petite taille de l'établissement lui confère un caractère familial, favorisant une attention particulière pour chaque résident.

1979: Les Soeurs continuent les agrandissements des bâtiments et accueillent maintenant 20 personnes, avec l'agrément de la DASS.

La maison devient établissement privé officiellement à but non lucratif.

1989: 25 résidents, 10 salariées, et des demandes supplémentaires de placements de personnes agées qui ne peuvent être contentées.

1982-1989: Avec certains changements de Soeurs, une ouverture de la maison est devenue plus grande, avec des engagements sur le diocèse: aumônerie au collège de Melle, mouvement eucharistique des jeunes, action des Chrétiens pour l'abolition de la torture, formation des laïcs, etc....

1970- 2001; La maison de retraite a fait beaucoup d'heureux tant par les embauches que par l'accueil des personnes proches, permettant aux familles des visites fréquentes des leurs.

2001: En Mars, la maison ne répondant plus aux normes depuis plusieurs années, la fermeture devient nécessaire. Pécuniairement, il est impossible d'entreprendre les transformations.

Cette fermeture est un électro-choc pour la population, les Soeurs et le personnel.

Pour les Soeurs engagées en pastoral et dans les mouvements, la vie allait tout de même pouvoir continuer jusqu'à 2019, selon les possibilités des unes et des autres avec un nombre décroissant de Soeurs.

2015: il reste 4 Soeurs et une en service de soins à l'hôpital.

2016 à 2018: 3 Soeurs sont présentes au couvent.

2019: Il ne reste plus que 2 Soeurs, la maison est mise en vente.

2021: arrivée des nouveaux propriétaires.

* Bizard Antoine: né le 11 Nivose an 5, 31 Décembre 1796 à Niort. Fils de Bizard Pierre Jean-Baptiste, cordonnier, et de Louise la Chambre, son épouse. Marié le 27 Janvier 1830 à Melle, avec Marie Victorine la Chambre. Employé du cadastre en 1830, puis architecte-voyer, puis architecte.

A contribué à de nombreux autres travaux dans le sud des Deux-Sèvres: les Églises paroissiales Saint-Martin à Vançais, Saint-Paul devenue Temple à Beaussais, les Temples de Celles sur Belle, Chail, Fressines, Vançais, Melle, Pamproux. La Halle de Lezay. Les Presbytères de Lezay, de Messé, de Saint-Romans-les-Melle. Les école primaires de Mazières sur Béronne, de Vitré, Saint Romans-lès-Melle. Les prieurés Saint-Pierre à Saint-Pierre à Melle, Bénédictins à Saint-Léger de la Martinière, Chanoines réguliers de Saint-Augustin à Saint-Médard. La maison de Jard-Panvilliers à Melle, l'hôpital des Capucins à Melle, 

Décédé le 13 Décembre 1870 à Melle. 

* Jardonnet Charles Auguste: né le 24 Février 1824 à Melle, fils de Jardonnet Pierre François, tailleur d'habits, et de Laversanne Mélise Désirée, son épouse. Curé de Saint-Romans de 1851 à 1900. Décédé à Melle, le 11 Février 1905. Inhumé dans le cimetière ancien de Saint-Romans, à proximité de la croix hausannière, pierre tombale à l'envers des autres tombes de Chrétiens, comme le veut la coutume. 

 

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